Les grands symboles du bouddhisme

rosaile          

Le rosaire ou mâlâ: 
 Est l'un des attributs essentiels du pèlerin.
Composé de cent huit grains dont les significations sont multiples. Il est le symboles des cent huit souffrances endurées par le bouddha dans sa lutte pendant la nuit de l'éveil en 531 avant J.C. contre Mara, le dieu du désir et de la mort.
Mais dans son usage le plus quotidien  porté par la main droite, sert de boulier pour rythmer et compter sans se tromper le nombre de formules sacrées pour se purifier, apaiser son esprit ou implorer la protection de la divinité a laquelle le pratiquant à choisi de se consacrer

  moulin

Le moulin à prières:  
Est sans doute l'objet du rituel Bouddhique le plus connu des profanes, mais aussi le meilleur compagnon du pèlerin.
Du plus petit au plus grand, le moulin à prières est toujours constitué d'un corps creux cylindrique, généralement de métal, gravé d'emblèmes mystiques ou de prières.
A l'intérieur se trouvent emboîtés quelques textes sacrés ou des formules d'invocations, transcrites sur un papier ou un parchemin.
On fait tourner le corps du moulin dans le sens de la marche solitaire, et chaque tour est l'équivalent d'une lecture des prières qui s'y trouvent incluses
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     prubu

Le phurbu ou dague rituelle:
Il était à l'origine un simple clou, c'est aujourd'hui un petit poignard à lame triangulaire, généralement  de métal et plus rarement de bois.
La lame est surmontée d'un manche court, souvent à l'éffigie d'une divinité.
Largement répandu, cet instrument est réputé avoir des qualités magiques et tient souvent de l'objet d'art.
Il est utilisé pour tenir en respect les mauvaises vibrations et les maladies, pour chasser les esprits maléfiques et combattre les ennemis de la loi.
 
 

s

Le damarû :
Tambourin rituel à boules fouettantes.
La musique et le chant jouent un rôle important dans la vie quotidienne des Bouddhistes.

stupa

Le stûpa :
Le stûpa est un monument d'origine Indienne et prébouddhique, destiné d'abord à marquer les lieux essentiels de la doctrine.
Les proportions parfaites du corps du Bouddha ont servi de modèle à l'érection de ces monuments caractéristiques, dont la structure et les règles de construction sont strictement définies.
L'assise repose sur une base carrée figurant la terre surmontée d'un dôme symbolisant l'eau, prolongé par une volée de paliers traduisant les étapes de l'éveil et représentant le feu
Une ombrelle coiffe l'ensemble et s'achève elle-même en un croissant de lune sur lequel repose le disque solaire, expression de la suprématie cosmique de la loi Bouddhiste.

rou

La roue de la vie :
Chacun s'accorde à sa propre conscience spirituelle.
La roue de la vie inscrit visuellement les diverses étapes des existences, on en trouve généralement peintes sur un mur ou sur un papier voire sur un tissu.
elle rappelle à tous les êtres sensibles que le but suprême demeure l'Eveil.
Reproduite ou recréée sans relâche, elle à accompagné des générations de rudes nomades ou de fins lettrés sur les voies multiples de la recherche ou de la dévotion, remémorant à chacun le temps qui passe et les Quatre nobles Vérités : l'existence de la souffrance, son origine et ses causes, sa cessation et la voie pour y atteindre
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roure

La roue de la loi
La roue de la loi est omniprésente au fronton des temples.
La roue de la loi évoque le cycle incessant des renaissances qui est le devenir commun de tous les êtres.
Tout ce qui a un début à forcément une fin, tout ce qui a une cause produit un effet et même, tout effet provient d'une cause qui a elle même une cause. Et c'est cet enchaînement qui est la loi, c'est à dire la vérité naturelle du monde figurée par la roue.